La détox, pourquoi et quand?

Une cure de détox vise à purifier l’organisme, à l’aider à se débarrasser de ses encombrements pour qu’il puisse fonctionner de manière optimale, se régénérer et  s’auto-guérir. Au printemps dans la nature, c’est le réveil de la sève qui coule dans les arbres, des plantes qui renaissent, des animaux qui sortent de l’hibernation. C’est une période d’accélération de la force créatrice pour les plantes et les animaux, mais aussi pour le corps humain. Notre métabolisme est plus vivante au printemps qu’à tout autre moment de l’année, notre sang subit des changements, tout comme la sève des arbres.  C’est au printemps que notre organisme aura la vitalité nécessaire éliminer correctement ses toxines.

En fait la détox »est  inscrite dans nos gènes, depuis les temps reculés où il n’y avait pas de nourriture abondante et disponible à tout moment comme c’est le cas maintenant. Notre génétique est adaptée naturellement à des périodes de jeune et notre physiologie n’a pas changé depuis 40,000 ans, elle a les mêmes besoins.  Depuis des millénaires aussi,  les traditions religieuses invitent à manger de façon frugale et à jeûner à certains moments de l’année.

Une « détox » va principalement aider à : booster son énergie, avoir une belle peau, un teint plus lumineux et éclatant, se désintoxiquer du sucre, perdre du poids et se libérer des fringales, désacidifier et alcaliniser le corps, préserver son capital santé. Elle peut prendre la forme de restriction calorique : par exemple jeune, diète liquide à base de bouillons ou de jus de légumes, monodiète et/ou reposer sur la prise de plantes : en suppléments, teintures-mères, macérats-glycérinés (gemmothérapie), séve de bouleau, etc.

Une cure de détox permet l’élimination des déchets exogènes (extérieurs) donc tout ce qui est toxique et qui provient de l’environnement (produits industriels, additifs alimentaires, éléments trace métalliques/métaux lourds, pesticides,) et des pollutions endogènes (internes) comme les toxines fabriquées par le corps, résultat de l’activité métabolique (radicaux libres, acide urique, acide lactique, CO2, déchets de fermentation)

En nettoyant régulièrement l’organisme, on va éviter l’accumulation de toxines dans les tissus, et l’installation dans le temps de symptômes physiques d’abord aigüs puis chroniques:  fatigue, maux de tête,  brouillard mental, constipation, troubles du sommeil, problèmes de peau, kilos superflus dont on n’arrive pas à se débarrasser, problèmes de la sphère ORL, problèmes circulatoires, douleurs articulaires, troubles digestifs, etc.

Pour garantir le maintien d’une bonne forme physique, nous devrions prendre l’habitude de faire au moins 2 cures détox par an, de préférence autour de l’équinoxe de printemps (20-21 mars) et d’automne (20-21 septembre). Mais avec la charge de pollution environnementale qui ne cesse d’augmenter, nous devrions mettre la détox en pratique sous des formes douces aussi souvent que possible (2-3 jours par mois sans gluten, produits animaux, café et alcool par exemple).

 

La détox, pour qui et comment?

Il est recommandé d’être en relativement bonne santé pour entamer une cure de détox. Si le corps n’a pas la vitalité nécessaire, il ne pourra pas bien se débarrasser de ses déchets. Les reins doivent fonctionner correctement pour pouvoir évacuer les toxines par l’urine. La détox est particulièrement bienvenue quand les fonctions métaboliques commencent à ralentir du fait de l’âge,  mais c’est aussi une excellente option pour les personnes jeunes tournées vers la prévention.  On évitera de faire une detox si on est malade ou enceinte, à moins d’être encadré par un professionnel. De même, la détox n’est pas recommandée aux enfants.

Quand vous faites une cure détox, vous pouvez avoir ce qu’on appelle une crise curative, qui résulte de l’élimination des toxines. Cette crise  est proportionnelle au degré d’intoxication. Plus vous consommez de produits industriels, collants, excitants acidifiants, plus forte sera la crise.  Les symptômes les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue, mais il peut aussi y avoir des nausées ou des réactions émotionnelles de tristesse ou de colère.

Pour minimiser l’apparition de symptômes, il convient, 2 jours avant le début de la détox, de supprimer les produits encrassants comme les produits laitiers, les farines (surtout de blé), les aliments industriels, les sodas ainsi que les produits d’origine animale, mais aussi et surtout les excitants tels que l’alcool, le café, le sucre, le chocolat et le thé noir. Focus sur les légumes verts, les patate douces, les courges, les avocats, les pseudo-céréales comme le quinoa, le sarrasin, l’amarante ou le millet. Pensez aussi aux noix et graines germées.

Attention à la sortie de détox : respectez bien les évictions de la descente alimentaire pour la sortie de votre cure. Si vous mangez en conscience, vous verrez que vous aurez moins envie de choses sucrées, farineuse et grasses.

Pour que les toxines sortent du corps il faut beaucoup boire, mais si possible de l’eau tiède-chaude aux alentours de 40 degrés. Si vous êtes de nature frileuse ou que vous avez froid pendant votre détox, votre foie ne va pas fonctionner de manière optimale et l’évacuation des toxines ne se fera pas correctement.Et puis l’eau du robinet étant pleine de toxiques, mieux vaut boire de l’eau filtrée, déminéralisée ou issue d’un filtre à osmose inversée.

Pensez à détoxiquer à plusieurs niveaux : détox numérique,  détox mentale, détox émotionnelle (éloignez-vous des vampires d’énergie) et reconnectez-vous  avec la nature. Les ions négatifs accumulés près de la mer, d’un torrent de montagne ou des arbres vont nous apaiser et stimuler notre système immunitaire, ils vont contribuer à nous dépolluer.

Et n’oubliez pas de soutenir les organes de détoxication auxilières : la peau et les poumons participent grandement à la détoxication. Plus vous transpirez, plus vous éliminez les polluants. Douche écossaise, sauna, brossage à sec vont activer la micro circulation sanguine et lymphatique. Respirer en conscience, s’aérer, s’oxygéner va également aider à se débarrasser des toxines, tout en relaxant et en apaisant le mental.

Exemples de détox

1 – La monodiète

Elle consiste à ne manger qu’un seul type d’aliment d’une période allant de un repas à plusieurs semaines. On va bien sûr choisir un aliment qui ne va pas polluer encore plus le corps. J’aime particulièrement cette formule en été ou à l’automne, pour le choix de fruits et légumes de saison qui s’adapte mieux. Par exemple en été on peut faire une cure de pastèque, qui est très rafraichissante et pleine d’antioxidants. C’est comme avaler sa protection solaire. À l’automne, il y a la cure de raisin, pratiquée couramment dans le milieu des viticulteurs et vignerons.

2 – La cure détox par le régime dissocié

Le principe est de ne manger qu’un type d’aliment au cours du même repas. Par exemple, cela peut être pomme le matin, poisson le midi et légumes le soir. Ce régime détoxifiant est plus facile que la monodiète car il permet une variété dans le choix des aliments. Il est donc plus facile de le suivre plus longtemps et il va entrainer moins de crises curatives.

3 – La cure détox liquide (jus, smoothies, soupes)

C’est celle que j’apprécie le plus car elle est très minéralisante, alcalinisante et revitalisante. Elle permet vraiment de recharger l’organisme en vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants et enzymes.  La plupart du temps nos assiettes ne contiennent pas assez de légumes et très souvent ils sont pauvres en nutriments car cultivés de façon intensive, poussés sur des sols pauvres dans des serres; ils sont cueillis avant maturité et voyagent sur de longues distances. Il faut rappeler aussi que la cuisson détruit les précieux nutriments.

Une cure de jus de légumes frais est très nourrissante, tout en procurant du repos à l’intestin qui n’a pas un grand travail à fournir pour digérer. Les aliments pris sous forme liquide vont permettre à la paroi de l’intestin de se reconstruire, ou du moins de cesser d’être agressées par des particules mal digérées, ou abrasives comme le gluten. Les smoothies et les soupes, vont demander un peu plus d’énergie, mais vont apporter plus de diversité donc avec un jus le matin, un smoothie le midi et une soupe le soir, reste en bon équilibre entre nettoyage et plaisir, et on ressent peu la sensation de privation.

Dans mes programmes détox (plus d’info ici), je fais souvent des soupes mi-crues, qui ont l’avantage de préserver les enzymes et les vitamines, mais qui permettent de manger quelque chose d’onctueux et tiède car souvent le corps se refroidit durant les détox et il peut faire encore froid au printemps selon où on habite, donc ça contribue à réchauffer l’organisme.

4 – La cure par les plantes

On peut faire appel aux bienfaits de plantes pour booster son foie et activer la détoxication naturelle, soit en complément d’une diète allégée, soit en entretient après une des détox mentionnées ci-dessus.

Les plantes qui dynamisent et soutiennent l’activité hépathique sont généralement les plantes amères : l’artichaut, le radis noir, le pissenlit, la gentiane, le chardon marie, le romarin… Pour les reins, c’est l’ortie, le pissenlit, la reine des près,  avec des propriétés diurétiques et drainantes.

Voici quelques produits que je recommande :

Supplements en cure DETOXINAT, DETOXIK   (Laboratoires COPMED) GEMMOPHYTOL DETOX (Gemmothérapie) CHARDON-MARIE ET DESMODIUM (Laboratoire La Royale) ERGYDETOX TAURINE (Laboratoires Nutergia).

 

 

 

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