Principal responsable de la prise de poids, le sucre peut également provoquer de l’inflammation, des candidoses, et comme chacun le sait, il est le nutriment des cellules cancéreuses. Qui réussira un sevrage de ses pulsions sucrées aura donc plus de chance de maintenir une bonne santé. Sans parler de la joie et de la vitalité qu’apporte la libération à la dépendance.

Voyons maintenant quelques pistes pour lutter contre les irrépressibles et incontrôlables envies de sucres. De nombreuses stratégies peuvent être mises en place, mais celle qui aura le plus de chances de succès et qui s’installera durablement prendra obligatoirement en compte l’identification des raison profondes pour lesquelles les pulsions sucrées sont ressenties.

Je vous propose un petit tour d’horizon des dysfonctions possiblement responsables de vos maudites envies de sucre.

 

Une déficience en neurotransmetteurs

Sérotonine -> Neurotransmetteur de la sérénité, du lâcher prise, du bien-être, la sérotonine est synthétisée principalement en fin de journée. Les envies de sucre d’origine sérotoninergique se manifestent  donc plutôt entre 17h et l’heure du coucher. C’est typiquement l’envie de manger des gâteaux, de la glace ou du chocolat après le repas du soir. Le sucre procurera une sensation de réconfort, de compensation de sensation de manque, de vide.

Dopamine -> Une personne en manque de dopamine aura un rapport tres compulsif avec le sucre, ses envies seront difficile à maîtriser, il sera comme un toxico à la recherche de sa dose. Et comme la dopamine est impliquée dans le contrôle de nos comportements addictifs, le sevrage se montre doublement difficile. Le manque de dopamine peut donc être la source d’envies de sucre, mais le sevrage fera chuter la dopamine, ce qui provoquera une recherche de récompense. Or nous le savons bien, le sucre est une grande source de récompense, inscrite dans notre culture (le bonbon qu’on nous donne, enfant, pour un bon comportement…).  Donc chute de dopamine => envie de sucre, sevrage => chute de dopamine => envie de sucre => véritable cercle vicieux.

 

La fatigue surrénalienne

Le cortisol est l’hormone du stress, mais aussi ce qui nous permet de faire face au stress. Son action permet au corps de monopoliser très rapidement des réserves énergétiques par une élévation excessive du taux du glucose dans le sang, afin d’augmenter la force musculaire (car autrefois stress signifiait rencontrer un lion et fuir, ou rencontrer un ennemi ou se battre!). Quand on vit un stress chronique, il y a de fortes probabilités que les glandes surrénaliennes soient affaiblies. Les hormones produites par les glandes surrénaliennes ne jouent plus leurs rôles d’équilibre intérieur. Ainsi le cortisol ne remplit plus correctement sa mission relative à l’équilibre d’un bon taux de sucre dans le sang. Il peut alors y avoir hypoglycémie avec tout son lot de troubles comme irritabilité, palpitations, fatigue, faim…et envies de sucre pour son effet booster.

 

La candidose intestinale

La candidose est une infection à levures généralement causée par un champignon, le candida albicans, normalement présent en quantités limitées dans l’organisme. Cependant, dans certaines situations, il peut proliférer, provoquant une infection qui affecte diverses parties du corps, notamment l’intestin. Les symptômes de la candidose peuvent varier de la fatigue et des ballonnements à des problèmes de peau, des mycoses vaginales. Mais un des signes marqué de candidose peut aussi être une envie irrépressible de sucre sous toutes ses formes (laitages, glucides…). Les envies de sucre seront irrépressibles et se manifesteront généralement tout au long de la journée. Le sucre nourrit alors la candidose, qui entretien les envies de sucre. Se dessine alors un autre cercle vicieux.

 

Une hypoglycémie réactionnelle

Quand les envies de sucres se manifestent assez rapidement après les repas, il se peut que la raison vienne d’une hypoglycémie réactionnelle. Celle-ci provient d’une forte synthèse d’insuline par le pancréas suite à l’ingestion d’aliments à charge glycémique élevée et/ou de résistance à l’insuline. Après un pic d’insuline par le pancréas suite à l’ingestion d’aliments à charge glycémique élevée, se met en place une baisse subite des taux de sucre sanguins. Cela incitera à consommer des sucres rapides qui prépareront une prochaine hypoglycémie, soit à nouveau, un cercle vicieux.

 

Voici donc différentes causes responsables des envies de sucre, et il faut tenir compte du fait que chez certains patients, plusieurs causes peuvent être impliquées.

En consultation de naturopathie, un questionnaire précis permettra de cibler la ou les causes majeures, et d’établir une prise en charge adaptée.

Par exemple en cas de manque de sérotonine, je conseillerai un goûter à charge glycémique basse accompagné de bon gras végétal (par exemple être une poire avec des amandes) et une supplémentation en magnésium et vitamines du groupe B. En cas de manque de dopamine, il sera très important de consommer un petit déjeuner protéiné, salé et peu glucidique.  Ces conseils nutritionnels seront assortis d’une supplémentation adéquate.

Pour ce qui est de la candidose, les efforts à fournir seront plus intenses et il faudra être motivé, s’armer de discipline et suivre un plan anti-fongique à base des plantes sur une durée déterminée suivie généralement de l’administration de souches de probiotiques spécifiques.

En conclusion, l’envie de sucre répond à des mécanismes parfois complexes et il est plus efficace des e pencher sur la ou les causes afin d’avoir des résultats durables. Mais quelle que soit la raison, les cercles vicieux du sucres sont difficiles à éviter sans accompagnement. Une consommation régulière de sucre affecte nos papilles gustatives, ce qui nous rend plus sensibles à la saveur sucrée et augmente notre désir de sucreries.

Si vous souhaitez mettre fin à votre addiction au sucre, n’hésitez pas à me contacter. Je vous proposersai un plan individualisé avec des outils de rééducation qui vous rendront libre, fièr-e et heureux-se.

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