La résistance à l’insuline est un sujet de santé très présent, alors que les taux d’obésité et diabète de type II ne cessent d’augmenter. Plus la recherche avance et plus il est évident que bon nombre de maladies chroniques sont liées à un problème de métabolisme. Parmi ces problèmes, la résistance à l’insuline est un marqueur essentiel et je rencontre un grand nombre de clients affectés par ce déséquilibre.

Plusieurs signes cliniques peuvent mettre sur la piste d’une résistance à l’insuline, également appelée insulinorésistance , qui pourrait passer inaperçue. On peut d’ailleurs être mince, avoir une glycémie à jeûn dans les normes des laboratoires, et avoir une résistance à l’insuline. C’est pour cela qu’il est recommandé de vérifier si tout se passe correctement au niveau de ce volet du métabolisme, sous peine de voir augmenter les risque de diabète de type II et d’autres problèmes de santé.

Causes d’une résistance à l’insuline

L’insuline est une hormone synthétisée par le pancréas en réponse à une augmentation de la glycémie dans le sang. L’insuline a pour mission de diminuer le taux de sucre dans le sang en faisant rentrer le glucose dans la cellule. Pour que le glucose puisse rentrer dans la cellule, il faut avoir des récepteurs à l’insuline qui fonctionnent correctement, or ceux-ci peuvent être dysfonctionnels pour différentes raisons.

Une alimentation riche en glucides et en graisses saturées, le manque d’activité physique, le défaut de fluidité membranaire, le stress, l’inflammation sont des facteurs qui vont favoriser une résistance à l’insuline.

Conséquences d’une résistance à l’insuline

Si la résistance à l’insuline n’est pas identifiée et prise en charge, un diabéte de type II se développera à plus ou moins long terme mais il y aura potentiellement d’autre conséquences plus immédiates telles que :

• Fatigue
• Infalmmation
• Prise de poids, tour de taille augmenté
• SOPK (syndrome des ovaires polykistiques) – Acné – hirsutisme chez les femmes
• Baisse de libido, cellulite, gynécomastie, risque de cancer de la prostate chez les hommes
• NASH (maladie du foie gras)
• Hypertension artérielle
• Risques cardio-vasculaires

Signes d’une résistance à l’insuline

Le surpoids et l’obésité sont les signes les plus connus et évidents, mais ils ne sont pas les seuls. La faim excessive, les pulsions sucrées, les coups de pompe, l’acné sont également des signes qui peuvent justifier de vérifier si une insuline résistance est présente.

La biologie aide à valider le déséquilibre, avec l’index ou indice HOMA, l’index QUICKI, le rapport adiponectine sur leptine.

S’il y a des cancers dans votre famille, le rapport Adiponectine/leptine est un marqueur préventif car corrélé au risque de cancer (sein, protaste) et au risque de métastases. En effet l’adiponectine est une hormone anti-cancer, la leptine pro-cancer. Ce rapport Adiponectine/leptine indique si le tissu gras est dangereux, c’est à dire s’il est en état d’inflammation ou pas.

La prise en charge de la résistance à l’insuline

La prise en change passera évidemment par une recommandation incitant au mouvement, à l’activité physique régulièr, et par une une correction du contenu de l’assiette. Cela ne signifie pas de se priver de tout, mais de rééquilibrer les apports, en veillant à favoriser les aliments à charge glycérique basse, les bons gras, les fibres. La chronobiologie sera un autre outil intéressant. On agira également sur l’augmentation de la sensibilité des récepteurs à l’insuline, sur une bonne utilisation du glucose par la cellule avec une approche micronutritionnelle. Cette stratégie sera accompagnée d’une prise en charge de l’inflammation et du stress, facteur aggravant.

Je recommande parfois la pause d’un capteur de glucose qui permet d’évaluer la courbe tout au long de la journée et qui motive à respecter les recommandations alimentaires et à bouger.

Je suis à votre disposition pour développer ce sujet lors d’une consultation qui vous permettra d’évaluer votre risque de résistance à l’insuline.