Notre bonne santé est intimement liée aux niveaux dʼoligo- éléments et de métaux lourds présents dans notre organisme. Les minéraux et oligo-éléments tels que le calcium, sodium, potassium, cuivre, iode, manganèse sont d’une grande importance pour notre fonctionnement neurologique, musculaire et métabolique. Les carences en magnésium concerneraient 80% de la population. On constate aussi souvent des carences en zinc, un minéral responsable de plus de 200 échanges chimiques dans le corps.
Quand les petits signes que nous sommes en déséquilibre s’installent, comme par exemple un sommeil perturbé, une prise ou perte de poids inexpliquée, un manque de vitalité, du brouillard mental, on demande alors souvent à son médecin de pratiquer des analyses de sang à juste titre. Mais qu’en est-il des métaux lourds, qui perturbent le bon équilibre les autres métaux qui nous constituent?
« Des études menées par l’OMS ou la FAO ont mis en avant les dangers d’une exposition massive aux agents toxiques transportés par la pollution de l’air, des nappes phréatiques et de la terre, ainsi que par l’alimentation ou le tabac”, confirme Guillaume Moreau, directeur de la société Physioquanta. Selon lui, l’intoxication la plus courante est celle au mercure, qui peut entraîner des maladies nerveuses, et perturber la fixation de certains minéraux comme le phosphore. On trouve du mercure dans les amalgames dentaires, les poissons comme le thon et le saumon. Un taux d’aluminium fort, d’un autre côté, peut causer des dégâts neurologiques et gêner la synthèse du silicium. Ce métal qui est léger n’en est pas moins toxique, et on le trouve dans les vaccins, les déodorants, en cuisine ou dans certains médicaments comme les anti-acides et pansements gastriques.
Le cadmium et le plomb menacent autant notre santé, de même que l’antimoine, qui provient des plastiques et bloque le métabolisme. Pour savoir si ces métaux lourds sont stockés dans notre corps, le meilleur outils actuel est le SoCheck/Oligoscan, un appareil conçu par un laboratoire luxembourgeois en 2013, et dont j’ai fait l’acquisition en 2019.
Pour mesurer les taux de métaux lourds, une prise de sang est inutile car sauf en cas d’intoxication aiguë, ils ne circulent pas dans le sang. Ils sont stockés dans les tissus graisseux et nerveux, les organes, le cerveau, les seins. Il existe un test effectué à partir dʼun cheveu, mais qui ne reflète pas exactement ce qui est stocké dans le corps car il y a risque que le cheveu ait absorbé des particules de pollution atmosphérique. De plus le test capillaire fournit des informations sur le passé, ce n’est pas une image en temps réel. Quant au test d’urine, il exige de faire une chélation chimique au préalable, afin de voir ce que le corps excrète, ce qui ne le rend pas très facile.
Pour ma part le choix est clair : le meilleur outil d’investigation pour avoir une idée de ce que le corps garde en termes de métaux lourds est le bilan SoCheck/Oligoscan qui permet également dʼévaluer les réserves du corps en minéraux. On peut alors mettre en tension des interactions comme une présence élevée de fluor avec un taux d’iode bas, des niveaux importants d’aluminium et une carence en silice, un mercure trop important avec un phosphore effondré.
La mesure “spectrophotométrique” se fait sur la peau, dans la palme de la main qui est la zone la plus vascularisée du corps. Cela permet de visualiser comment nos cellules sont nourries. Le Socheck/Oligoscan est basé sur le principe d’absorption, d’émission et de réflexion par les composés chimiques d’une certaine plage de longueur d’onde. C’est la même technologie que celle utilisée par la sonde qui analyse le sol de Mars. Le test est non-invasif, immédiat, indolore. Lʼappareil, utilisé par plus de 100 professionnels de santé en France, a obtenu une certification médicale, basée sur le respect de normes de performance et de sécurité.
En identifiant les carences intracellulaires, l’Oligoscan agit comme un outil de prévention. Toutes ces mesures sont à la fois différentes et complémentaires. “Nous ne sommes pas sûrs à 100% que ce qu’il se passe dans la main soit représentatif de ce qu’il se passe dans le cerveau, mais si l’on trouve des métaux lourds au niveau du derme, il y a des chances qu’il y en ait ailleurs. C’est un indice pour commencer à agir ou pousser l’investigation” précise Guillaume Moreau.
