L’iode est un minéral vital pour l’organisme humain, et l’un des micronutriments les plus abondants dans l’eau de mer. Il s’accumule dans les algues, les poissons et les crustacés marins. Il y en a peu en revanche dans le sol des pays éloignés de la mer.
Dans le passé, la carence en iode causait de graves problèmes mentaux et physiques, comme un goitre, une petite taille, un retard mental ainsi que des problèmes de surdité et de mutisme. Mais depuis les années 20 du siècles passé, les politiques gouvernementales ont introduit le sel de table iodé pour répondre au problème de carence en iode, à commencer par la Suisse qui comptait un nombre élevé de personnes atteintes de crétinisme.
L’iode mérite une grande attention car son rôle est capital pour notre santé. Un bon niveau d’iode permet de réguler la thyroïde, une petite glande en forme de papillon, située à la base du cou, qui influence énormément notre système hormonal. Notre métabolisme dépend de la bonne fonction de la glande thyroïde, qui est aussi la glande des émotions, la glande qui aide à la fonction cérebrale, liée à la mémoire et la concentration, associée à la digestion, aux phanères, au sommeil, au cycle féminin.
Numéro 53 sur le tableau de Mendeleïv, l’iode est un hallogéne qui joue un rôle essentiel dans la formation la thyroxine, l’hormone thyroïdienne primaire. Un goitre se forme quand il y a une carence en iode car la glande thyroïde gonfle afin d’essayer de capter le plus de molécules d’iode possible. Il faut savoir qu’un excès d’iode pas absorbé par l’organisme peut également provoquer un goitre.
Bien qu’ayant étudié l’iode et ses effets sur la santé à travers formations et livres, ce n’est que lorsque j’ai fait l’acquisition de l’oligoscan SoCheck que j’ai pu vérifier à quel point de nombreuses personnes présentent une carence, et constater les effets positifs d’une supplémentation.
Par le biais de l’oligoscan SoCheck qui mesure les niveaux de minéraux, j’ai aussi appris à comprendre les intéractions entre les différents minéraux, les oligo-élements et les perturbateurs endocriniens. Tout est lié dans l’équilibre minéral, sans oublier le fait que certains facteurs inhibent l’absorption de l’iode par la thyroïde. Il ya par exemple le fluor, le chlore et le brome, trois autres hallogènes qui se fixent sur les récepteurs de la thyroïde plus rapidement que l’iode, ce qui fait que cette dernière ne peut pas être absorbée. Voir à ce sujet mon post sur le fluor.
L’iode protège la thyroïde de la pollution des perturbateurs endocriniens, connus par leur capacité è modifier la communication hormonale. Métaux lourds (mercure, plomb), plastiques (phtalates, PCB), mercure, plomb, retardateurs de flamme bromés vont avoir des effets accentués et donc plus nocifs lors d’une une carence en iode.
Certains aliments peuvent également jouer un rôle d’inhibiteur dans la captation de l’iode. C’est le cas de composés présents dans les brocolis, toutes les formes de choux (consommés crus), les radis, les navets, les graines de moutarde, et les isoflavones soja. Pour cette raison, il peut vous être recommandé une consommation modérée de ces produits si vous avez une hypothyroïdie.
Des niveaux d’iode bas peuvent occasionner fatigue, perte de cheveux, insomnies, troubles digestifs problèmes de poids et de cycle hormonal. D’autres désordres tels que les bouffées de chaleur, l’arythmie cardiaque, la déminéralisation osseuse, les allergies, la déprime matinale ou encore la constipation peuvent être liés à un manque d’iode.
Pensez à prendre rendez-vous pour un bilan oligoscan SoCheck pour vérifier vos niveau d’iode, oligo-éléments et vitamines. Un rééquilibrage alimentaire, des conseils en micronutrition et des ajustements au niveau habitudes de vies permettront de retouver le chemin d’une santé optimale.
